LE PROFESSEUR DAVID DOSSEH EN PASSE DE GAGNER SON COMBAT CONTRE LA MULTIPLICITÉ DES MANDATS DES CHEFS D’ÉTAT EN AFRIQUE ?

Reportage : Yawo KLOUSSE
afriquenligne.info
Mis en ligne le 17/12/22

Le professeur David DOSSEH en passe de gagner son combat contre la multiplicité des mandats des Chefs d’État à la tête des pays africains ? La réponse à cette question suit son cours .

Un atelier régional ayant pour thème : *QUELLES STRATÉGIES POUR UNE DÉMOCRATIE OUEST AFRICAINE CONSOLIDÉE ?* a lieu ce samedi 16 décembre 2022 à l’hôtel PETIT BRUSSEL à Lomé avec la participation par visio conférence d’importantes personnalités et la présence physique de certaines qui ont fait le déplacement au sein de la sous région ouest africaine sur Lomé.

Parmi les panelistes présents, on peut distinguer Monsieur Victor TOPANOU, Maître
de conférences de science politique à la Fadesp
(Université Abomey Calavi) et Directeur du
Centre de recherche sur l’Etat en Afrique. Ancien
ministre de la Justice et Garde des Sceaux du
Benin. Membre de la commission chargée des
réformes politiques et institutionnelles mise en
place au Bénin en 2016. Sa communication critique la CEDEAO qui peine à imposer des élections saines et irréprochables dans les États membres.

Lui, il s’appelle Jibrin IBRAHIM, il est politologue, universitaire
et militant Nigerian engagé dans les
luttes pour l’approfondissement de la démocratie
et la promotion de la coexistence pacifique.
Monsieur Ibrahim est diplômé en relations
économiques internationales à Paris, docteur
en sciences politiques. Sa communication a séduit l’auditoire lorsqu’il qualifie de sorcier ces chefs d’état qui modifient à satiété les constitutions de leur pays.

Pour Alioune TINE Expert Indépendant
des Nations Unies sur la situation des droits de l’Homme
au Mali depuis 2018, fondateur
du Think tank Afrikajom Center, Directeur Régional
d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du
Centre de 2015 à 2018, ancien Président de la
RADDHO.
Coordonnateur pour l’Afrique et toute la Diaspora noire
de la Conférence mondiale contre le racisme à Durban
en 2001 qui a contribué à la reconnaissance de l’esclave
et de la traite négrière comme crime contre l’humanité, il faut de nouvelles méthodes pour organiser des élections en Afrique.

Aimé ADI spécialiste des droits
humains et du développement,
directeur d’Amnesty International au Togo depuis plus
de 10 ans, il a été chargé du renforcement de capacités
pour les sections de cette organisation notamment
pour le Bénin, Burkina Faso, le Ghana, la Guinée
et le Sénégal. Il collabore au sein de divers réseaux
régionaux sur la protection des défenseurs des droits
humains, les questions de l’accès à l’information et la
justice sociale. Dans sa communication on comprend que plus de 10 années au pouvoir, l’on a plus rien à donner que des violations des droits humains.

Kossi Senyo TSOLENYANU
Chirurgien Orthopédiste
Traumatologue et Spécialiste Santé/Sécurité
au travail du CIF-OIT (Turin-ITALIE) egalement
spécialiste en traumatologie médico-légale,
secrétaire général du syndicat des praticiens
hospitaliers du Togo, il a communiqué sur les méfaits de la corruption qui minent le développement des états africains.

Plusieurs autres communications se sont succédées avoir d’ouvrir le débat aux participants qui n’ont manifestement pas été tendre avec la CEDEAO qualifiée de syndicats des Chefs d’Etat.